Quelles stratégies pour les parfumeries ?
Le chiffre d’affaires global dans le secteur de la parfumerie sélective (secteur qui repose sur la distribution sélective où les marques choisissent leurs points de vente) a baissé de 2% . Les ventes en ligne, quant à elles, ont augmenté de 17%. Ainsi, les grandes enseignes telles que Sephora, Nocibé ou encore Marionnaud ont chacune développé des sites Internet qui proposent un large choix de produits cosmétiques. Régulièrement, des promotions sont faites, et des prix « spécial web » sont mis en place pour attirer le plus de consommateurs possibles. De plus, un nouveau mode de retrait s’offre aux consommateurs : le click and collect. Il permet aux enseignes de générer plus de visites en boutique et d‘optimiser leur stratégie omnicanale. Toutes ces techniques permettent aux parfumeries sélectives d’accroître leur chiffre d’affaires sur Internet et compenser avec le recul des ventes en boutique.
Néanmoins, la concurrence dans l’e-commerce des cosmétiques fait rage et ces enseignes historiques doivent dorénavant faire face aux pure players. Avec des catalogues plus fournis, ces derniers offrent aux consommateurs la possibilité de découvrir des produits du monde entier. A titre d’exemple, avec ses 1300 marques partenaires, Beauté Privée connaît une croissance fulgurante de 70% ! Aussi, les pure players misent beaucoup sur les influenceurs. Dans le top 10 des marques utilisant le market d’influence, 7 sont des pure players. En effet, l’e-commerce des cosmétiques repose principalement sur la confiance des acheteurs envers les enseignes. Les influenceurs sont donc un énorme atout pour donner envie et aider les consommateurs dans leurs choix. Sur le site Beautyst, on trouve une catégorie spéciale « aide et conseils » composée d’articles et d’astuces dans le but de guider les consommateurs dans leurs achats.
Cependant, selon le classement des enseignes OC&C, le score de confiance envers les pure players est en baisse. Les consommateurs ont de plus en plus conscience de la variabilité des prix et se méfient de ces adeptes du e-commerce dans les cosmétiques.
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